Travaillant actuellement comme directeur artistique à Paris, Ernest Illm s’est fait d’abord un nom à Bordeaux où il a passé son adolescence. Pour trouver son style si unique, il s’est inspiré de la culture visuelle des années 1980 et 1990. Avec la lumière, les glitchs (distorsions visuelles lors des perturbations sur les écrans) et les effets radiants, le graphisme psychédélique de l’artiste est imprégné de l’ambiance rétrofuturiste de l’époque VHS.
Cette dualité s’exprime non seulement dans l’équilibre entre la passion pour le passé et pour l’avenir mais aussi par le choix des couleurs et des traits. En combinant le chaud et le froid, la douceur et la brutalité, Ernest Illm crée des œuvres proposant une réflexion sur l’espace et sur la cosmologie mystérieuse de notre univers. Il maîtrise avec habilité une large palette d’outils et de logiciels, ce qui lui permet d’exercer son art de façon hétérogène.
Au carrefour de l’art urbain et l’art numérique, Ernest Illm s’exprime sur de multiples surfaces. Dans une de ses interviews, il l’exprime clairement : « Les murs, c’est mon domaine de prédilection. Je trouve le contexte incroyable : peindre une grande surface en quelques heures et avoir le résultat immédiatement ». Nous espérons que l’artiste nous fera bientôt l’honneur d’embellir des spots lyonnais pour plonger dans la nostalgie de l’époque 8-bit.