Zoom sur les planches de Bouda, entre clair-obscur et crépuscule

Zoom sur les planches de Bouda, entre clair-obscur et crépuscule

Début mars, Superposition et The Daily Board vous présentaient l’exposition de skate art : Spraying Board. Nous avons donné à 12 artistes issus des arts urbains le défi de revisiter et transformer 4 planches de skateboard en œuvres d’art. Parmi les exposés, l’artiste Bouda, résidente du Fort Superposition à Lyon. Elle présente sa série de 4 skateboards 17H32, 17H48,17H53 et 17H57 autour de son travail du « « clair-obscur ».

Un quadriptyque résultant de 15 mois de travail en atelier où elle a travaillé à approfondir le sujet du contraste de la lumière. C’est ainsi qu’en s’attardant particulièrement sur les lueurs de fin de journée et le relief dans ses créations, son regard s’est posé naturellement sur le crépuscule.

Les œuvres sont à retrouver directement sur notre galerie en ligne.

4 planches de skateboards colorés réalisé par l'artiste Bouda pour l'exposition Spraying Board
Photographie © Lionel Rault

Le crépuscule est pour moi le moment le plus apaisant de la journée. Il marque la fin du jour donc le début de la nuit et nous plonge dans une ambiance particulière qui ne dure qu’un court moment.

Bouda
Bouda en train de travailler sur ses planches
Photographie © Lionel Rault

En premier lieu, l’objectif de Bouda est de pousser plus loin son trait. Plus précisément elle le fait évoluer en apaisant ses aplats pour laisser la place belle à des camaïeux de bleu & d’orange, et des lignes moins brutales, faisant ainsi apparaître une perspective et une profondeur plus douce dans ses œuvres.

Des scènes de vie, de Paris à Lyon

Ayant quitté Paris en août 2019 pour une résidence artistique de plus d’un an au Fort Superposition à Lyon, Bouda nous présente ici ces deux villes. De plus, sensible à l’architecture citadine, elle représente sur ses planches des scènes de vies de Paris à Lyon. Un plongeon dans une atmosphère, un moment où la brutalité de la rue emprunte au crépuscule quelques instants de quiétude.

En outre, des titres qui évoquent les heures où le soleil commence à disparaître, laissant un paysage urbain en transition. Entre couleurs chaudes et froides, des contrastes naissent et disparaissent en l’espace d’un instant.

17H57, le soleil s’est couché.

Retrouvez les quatre boards sublimées par les traits de Bouda sur notre galerie en ligne :


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